Paris, je t'aime.

Je commence a écrire en français. Pourquoi? Besoin de liberté, je pense. Le français, langue de Révolutionaires, de bohèmes et d´amour.

La realité c´est plutôt compliquée. Dehors la fenêtre, le ciel gris opprime tous mes désires avec l´aide d´un calendrier qui me rappelle qu´aujourd´hui c´est 31 Janvier. Ça fait un mois du début, plus proche de la fin. Je souhaite m´échapper et il me manque le vent pour me pousser. Où est-ce que j´ai mis mes ailes? Elles sont déjà parties, sans moi.

Depuis quelques jours je pense souvent a Paris. À son ciel et à ses endroits. Si j´étais une pentre bohème je ferais un dessin de nous deux, au pieds de Notre-Dame, pendant qu´on se regarde tout droit dans les yeux. J´imagine, nous, au dernier étage de la Tour Eiffel, en regardant le quartier de Montmartre, pendant qu´on décide, entre belles sourires, où est-ce qu´on va se placer. Les deux écrivains, notre avenir: deux cafés au boulevard San Martin et une photo que quelqu´un nous fera près du Sacre-Coeur.
J´ai pensé souvant à Paris et à ton visage d´acteur. À ma realité fausse et à ton monologue brisé. A mes doigts d´ecrivain sans talent et à ton pose essayée . À mes mains chaudes et à ton regard froid.



J´ai pensé... à laisser de le faire. Alors, tourne la page.